Qu’est-ce que le yield ou le profit ?

Qu’est-ce que le yield ou le profit ?

Depuis quelques semaines, je suis les pronostics de certains tipsters français ou anglo-saxons (parieurs) et j’observe également d’autres parieurs pour connaître leur niveau sur le long terme. Mais dans cet article, je voulais revenir sur 2 points très importants lorsqu’on suit des parieurs, c’est d’observer leur courbe de profit ou de savoir leur yield.

1 – Qu’est-ce que le yield ?

Définition : C’est le rapport de la balance nette sur les fonds misés. Si un parieur à un yield de 10 %, à chaque fois que vous allez miser 100 euros, vous allez récupérer 110 euros, soit 10 euros de bénéfice. S’il fait 10 pronostics à 100 euros, vous devriez récupérer 1100 euros soit 100 euros de bénéfice.

2 – Passons de la théorie à la réalité ?

Jusque là, vous avez lu l’article et vous vous dites : « Génial, je vais gagner 10 euros de bénéfice à chaque fois que je miserai 100 euros ». Oui, c’est vrai, mais cela ne se passe pas ainsi dans la réalité. Lorsque vous allez suivre un parieur, vous allez le suivre sur l’année. Il est possible qu’en fonction du parieur, il vous propose 50 , 100 , 200 , 300 pronostics ou plus.Toutefois, au cours de la centaine de pronostics qu’il vous proposera, il y aura des séries très positives ou des séries très négatives. Cela ne va pas être « carré » avec à chaque fois, 2 pronostics gagnants et 1 pronostic perdant. Très peu de parieurs arrivent à le comprendre lorsqu’ils suivent des tipsters.

Prenons 1 exemple favorable pour le tipster :

Il vous donne 10 pronostics avec une mise de 100 euros. Il commence bien l’année avec 8 pronostics gagnants. La cote moyenne est de 2. Vous allez donc avoir le résultat suivant :

  1. 10 x 100 euros par pari = 1000 euros de mises
  2. 8 paris gagnants x 100 euros de mise avec une cote moyenne de 2 = 8 x 2 x 100 = 1600 euros
  3. Yield = 60 % (600 euros de balance nette divisée par la mise de 100 euros x 100 pour avoir le pourcentage).

Si le parieur a un yield de 10 % depuis 3 ou 4 ans, il n’est pas subitement devenir un parieur hors norme. De ce fait, il faut garder l’argent que vous avez gagné pour les périodes creuses sans la dilapider. Vous savez qu’il va y avoir une série de pronostics perdants dans le futur. Vous ne savez pas quand, mais cette série aura lieu un jour ou l’autre. 🙁

Bref, même si un parieur vous donne 10 pronostics gagnants d’affilés, n’oubliez jamais de garder en tête son yield lors des années précédentes. Que vous fassiez vos propres pronostics ou que vous suiviez des tipsters, vous savez que c’est impossible de faire 1 yield de 50 ou 60 % subitement. Si vous connaissez un parieur qui a un yield de plus de 50 %, je serai ravi de le suivre. (Contactez-moi par email pour que l’on puisse en discuter. Je sais, la frustration a lieu quand vous redescendez de 50 % de yield à 20 %. Mais quand vous avez 1 parieur qui vous fait plus de 10 % de Yield, vous pouvez estimer que ce parieur est excellent.

Note très importante : N’oubliez pas d’avoir au moins 300 pronostics en historique pour avoir une première vue d’ensemble du parieur pour pouvoir l’observer avant de le suivre.

Prenons maintenant un exemple défavorable pour un tipster :

Ce parieur à un yield de 20 %. Toutefois, dans les 10 premiers pronostics qu’il vous envoie, seulement 3 paris sont gagnants. Par rapport à votre capital réservé pour ce parieur, la mise est de 100 euros par pronostic. La cote moyenne est de 2.50. Malheureusement, son yield est négatif pour ses premiers pronostics.

  1. 10 x 100 euros par pari = 1000 euros de mises
  2. 3 paris gagnants x 100 euros de mises avec une cote moyenne de 2.50 = 750 euros de gains.
  3. Yield = -25 % [250 euros de perte nette divisée par la mise de 100 euros x 100 pour avoir le pourcentage].

Le yield du parieur est de -25 %. Cependant, si le tipster a un yield de 20 % au cours des 2 dernières années, il ne va pas devenir subitement très nul. De ce fait une grande série de paris gagnants va avoir lieu dans le futur.

Suivre un tipster, c’est comme être parieur, c’est un long marathon ou il faut savoir être patient et prudent. Aujourd’hui, dans la société actuelle, on veut tout dans l’immédiateté, la rapidité. Cependant, avoir cette démarche de faire du fric est le meilleur moyen de perdre. Vouloir petit, mais régulièrement est l’approche à adopter. Si je vous dis cela aujourd’hui, c’est parce que je l’ai appris à mes dépens [cf : mon bilan du mois d’octobre].

3 – Qu’est-ce que le profit ?

C’est le pourcentage d’augmentation de votre capital dans les paris sportifs en nombre d’unité d’une valeur initiale définie.

Chaque parieur explique sa gestion de capital. Quand vous suivez un parieur, il faut impérativement diviser un capital pour chaque parieur que vous suivez et non faire une gestion de mises avec tous les parieurs. C’est pourquoi se concentrer sur 4 ou 5 parieurs qui ont un yield de plus de 10 % est suffisant. Pour certains, il faut diviser son capital par 300, pour d’autres, par 100… l’unité est propre à chaque tipster. Toutefois, il est vital de faire exactement ce que dit le tipster pour avoir une excellente gestion de capital et ne pas tomber dans la banqueroute.

Prenons un exemple fictif : Si vous avez un capital de 10 000 euros. Une unité représente 100 euros pour vous en fonction des arguments du tipster et de ses consignes, il faudra agir comme 1 robot pour jouer exactement le même nombre d’unités que le parieur à chacun de ces pronostics.

Il est vital de ne pas réduire au d’augmenter les mises sur tel ou tel pronostic sous motif que vous sentiez moins bien ou mieux le pronostic que le tipster. En faisant cette démarche, vous allez droit à la panique et vous n’aurez jamais le même bilan que lui. Si au cours de l’année, si le tipster a augmenté son capital de 100 unités, cela représente pour vous en reprenant l’exemple ci-dessus 10 000 euros de gains (100 euros par unité multipliée par 100 unités).

Le but est de doubler son capital en 1 an avec plusieurs parieurs qui ont 1 yield de 10 %. En éparpillant le risque, vous allez diminuer les mauvais mois et les très bons mois. N’oubliez pas d’avoir une stratégie annuelle.

Conclusion

Il faut avoir une vision annuelle. Certains mois, le tipster va vous faire 25 % de yield, certains mois, il va être en négatif. Certains mois, il va avoir un yield de 5 %… Mais sur une année entière, cette variation va se gommer. Un an, c’est court dans la vie, mais très long dans les paris sportifs. Il faut être patient et avoir une excellente gestion de capital pour faire face aux mauvais scénarios.

Personnellement, si je suis certains parieurs, c’est parce que je suis incapable de faire plus de 10 % de Yield. Je me considère comme un mauvais parieur. Pas de souci, il ne faut pas faire la politique de l’autruche en se croyant bon alors que ce n’est pas le cas. Je préfère faire confiance à des tipsters en assumant 100 % des responsabilités si les parieurs flanchent.

De plus, pour économiser du temps, je préfère faire confiance à des parieurs qui ont des historiques de plusieurs années plutôt que de perdre mon temps et mon argent. Par ailleurs, il faut prendre 100 % des responsabilités lorsqu’on suit 1 parieur. Si l’on ne veut pas prendre le moindre risque, il ne faut jamais suivre 1 tipster, mais faire ses propres pronostics. Le but est de prendre ses responsabilités plutôt que d’attendre que cela tombe tout cuit.

Pour finir, n’oubliez pas de vous focaliser sur des parieurs (tipsters qui ont un Yield de plus de 10 % avec un historique d’au moins 300 pronostics). Et 300 pronostics, je suis modeste, je dirai plutôt 400 ou 500 pronostics pour avoir un historique solide et en béton.

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